Pour célébrer la journée internationale de la francophonie du 20 mars, l’Amicale des étudiant-e-s francophones de l’IHEID vous propose, en collaboration avec The Graduate Press, une série de témoignages d’étudiantes et d’étudiants de l’IHEID.
Adriano Ricci, Italie, 1ère année Ma IHP
Tout d’abord, étudier le français me donne accès à une variété de sources historiques, telles que des revues et des journaux. Celles-ci apportent un regard plus exhaustif en comparaison des sources italiennes auxquelles je suis habitué. En effet, ces dernières s’inspirent énormément du milieu académique et des sources anglo-saxons, qui, à vrai dire, sont déjà assez repliés sur eux-mêmes. Le fait d’étudier le français me permet d’obtenir des renseignements sur des régions moins étudiées dans le système académique de mon pays d’origine (l’Italie), comme l’Afrique occidentale, ce qui m’apparaît fort intéressant.
Par ailleurs, en parlant des sciences humaines et sociales – telles que l’histoire ou la sociologie – un bon nombre d’auteurs célèbres ont écrit en langue française et cela constitue, comme vous le dites si bien en français, un « atout » : un point supplémentaire, un avantage, un point fort ou à notre faveur!
Et puis, bien entendu sa musicalité! Absolument! Et, bien franchement, j’ai quelque peu honte d’aller à un endroit où l’on parle français et de devoir parler en anglais parce qu’il n’y a pas de langue latine commune, et ceci vaut aussi pour les endroits où on parle espagnol. Entre latins, on devrait parler en latin quand même! C’est un peu honteux d’aller en France ou en Espagne et de ne parler qu’anglais.
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