Pour célébrer la journée internationale de la francophonie du 20 mars, l’Amicale des étudiant-e-s francophones de l’IHEID vous propose, en collaboration avec The Graduate Press, une série de témoignages d’étudiantes et d’étudiants de l’IHEID.
Maéva Chabrier, Suisse, 1ère année Ma IR/PS, Ambassadrice étudiante pour le UNDP
“En cette journée mondiale de la francophonie [le 20 mars, ndlr.], je considère qu’il est important de célébrer la diversité et le pluralisme des langues que nous parlons tous. Le français particulièrement m’inspire la littérature, la poésie, les discours argumentatifs et les pièces de théâtre, tant de genres qui ont marqué l’Histoire. Principale langue parlée en Romandie, elle constitue également un lien et un outil identitaire entre nous, les Romands, et les autres, les Suisses allemands principalement. À Genève, elle est un atout sur un CV et permet de nouer un lien avec les francophones du monde diplomatique. Outre les petites querelles nationales, je pense que cette langue m’inspire l’écriture, les longs discours donnés pour changer le monde et un lien entre les nations francophones européennes, outre-mer et internationales. Si cette langue est souvent bafouée, à travers les messages sur nos téléphones ou les réseaux sociaux, pour moi elle n’en reste pas moins un outil à valoriser, à chérir et à mettre en avant au bon moment.
La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu’on l’aime de toute son âme, et qu’on n’est jamais tenté de lui être infidèle. Anatole France (Les Matinées de la Villa Saïd, 1921)”
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